Ladies love hip-hop

LadiesLoveHipHop

En Suède, le hip-hop se singularise par sa diversité et son inventivité. Il devient donc l’un des styles de musique les plus écoutés localement et attire de nombreuses femmes voulant se libérer et s’emparer des dictats du rap, dédié majoritairement à une gente masculine.

Ces artistes suédoises veulent dénoncer les problèmes sociaux en s’emparant de la scène du hip-hop. Parmi elles, on retrouve Cherrie, insistant sur son statut de fille d’immigrés en Suède dans le titre « 63 För Evigt » en featuring avec Z.E, elle cherche à valoriser les quartiers chauds de Stockholm. Le but de la rapeuse est de changer les a priori sur un milieu perçu comme violent par une grande majorité de la population.

Cherrie au Keep It Loud 2016 © Daniel Melin

Se catégorisant comme la «Tarantino» du rap depuis 2012, Silvana Imam s’oppose ouvertement au patriarcat à travers ses paroles. Elle image aussi le fait d’être une jeune femme queer et féministe à son époque, prônant ainsi un discours libérateur pour les jeunes.

Silvana Imam © Pierre Björk

Ce mouvement de jeunes artistes féminines a formé un collectif nommé LadiesLoveHipHop. Seules quatre femmes y sont à l’origine avec une idée : promouvoir le hip-hop dans les clubs. Aujourd’hui, elles prônent la diversité et l’émancipation de la femme dans cette industrie. L’organisation de festivals (LadiesLoveHipHop Festival) est devenue une manière de rassembler tout le monde pour créer un « safe place » et mettre en avant les nouvelles reines du hip-hop suédois. Ces mélanges de cultures permettent à une jeunesse créative de se libérer en Suède, laissant une image d’un pays avant-gardiste.

Les fondatrices de LadiesLoveHipHop : Linda Napoles, Rebecca Tegegne, Nataša Marijana et Noshin Davarasl © Nicolina Knapp

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